Faux steaks hachés : le Secours Populaire du Puy-de-Dôme appelle à l’aide

Depuis la révélation de la fraude alimentaire, huit tonnes de faux steaks hachés sont bloqués dans les locaux du Secours Populaire du Puy-de-Dôme à Clermont-Ferrand.

Des steaks hachés qui n’en sont pas, distribués aux plus démunis : le scandale alimentaire touche aussi le Secours populaire de la Creuse, qui a distribué l’équivalent d’une palette de ces produits.

La secrétaire départementale de l’association, Lucile Périot, dit sa colère.

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« On est très en colère, et déçus. » En Creuse, la secrétaire départementale du Secours populaire, Lucile Périot, ne mâche pas ses mots.

L’antenne creusoise a reçu six palettes de faux steaks, qui se sont révélés être un mélange de peau, de gras et de soja.

Les bénévoles en ont distribué une palette, avant de recevoir une alerte nationale et de mettre fin aux distributions il y a quelques mois.

Pour Lucile Périot, la nouvelle a provoqué le malaise au sein de l’association : « ça joue énormément sur la motivation et la confiance de ceux qui distribuent, déjà.

On est mobilisés toute l’année sur le terrain pour collecter les fonds et acheter les produits.

On est très chanceux d’avoir le fonds d’aide européen aux plus démunis, mais on est très déçus, et en colère, de recevoir ce genre de produits. »

Lucile Périot pense également aux personnes qui bénéficient de l’aide du Secours populaire, mais tient à préciser que ces faux steaks ne sont pas nocifs pour la santé.

« Si des gens en ont mangé, il ne faut pas se faire du souci », a-t-elle tenu à rassurer.

Autre problème causé par ces faux steaks : l’association les stocke et paie pour ce stockage une plateforme privé, « jusqu’à nouvel ordre, indique Lucile Périot.

On nous dira peut-être ce qu’il faut en faire dans les prochains jours. »

Au niveau national, 780 tonnes de steaks hachés auraient été livrées à La Croix Rouge, aux Restos du Cœur, au Secours Populaire Français et à la Fédération française des banques alimentaires depuis juillet 2018.

Les associations avaient fait un achat groupé de plus de cinq millions d’euros.

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