Avec son odeur forte et son goût si particulier, l’ail rebute ou séduit. Cru, cuit ou en poudre, l’ail fait pourtant partie des remèdes naturels les plus efficaces. En effet, de nombreux scientifiques se sont penchés sur ses bienfaits. Et même si d’autres recherches sont nécessaires pour élucider tous les mystères de cet aliment,
il s’agit d’une piste potentielle pour prévenir et lutter contre ces 14 infections.
Appartenant à la famille des liliacées, l’ail, aussi nommé Allium sativum, est un condiment populaire dans de nombreuses cuisine du monde.
Originaire d’Asie centrale, il s’illustre par sa teneur en composés organosulfurés, en antioxydants et par son principal composé actif : l’allicine.
Cette composition lui offre de nombreux bienfaits et en fait un ingrédient de base en matière de remèdes naturels.
Source de potassium, de calcium, de magnésium, de phosphore, de vitamines C et B9, l’ail aurait un effet cardio-protecteur et des propriétés anti-inflammatoires, antimicrobiennes, antifongiques, antiseptiques et anti-inflammatoires. Par ailleurs, il permettrait de fluidifier le sang, de lutter contre certains cancers et de réduire le diabète.
Dans le domaine cosmétique, on lui attribue des bienfaits pour prendre soin de ses cheveux, de ses ongles et pour lutter contre l’acné et les verrues.
De même, il serait efficace pour prévenir et traiter certaines infections en luttant contre les agents pathogènes en cause. Parmi ces derniers, on retrouve :
· Helicobacter Pylori (H.Pylori), une bactérie qui entraîne des troubles digestifs,
· Candida, une levure responsable de mycoses et de troubles cutanés
· Staphylocoques, des bactéries que l’on retrouve en cas d’intoxication alimentaire et de gastro-entérites,
· Escherichia coli (E.Coli), une bactérie intestinale
· Herpès, en cause dans des infections de la peau et des muqueuses
· Influenza A et B, responsables de la grippe
· Streptocoques buccaux, bactéries notamment à l’origine des angines et des caries dentaires
· Vibrio, responsable du choléra
· Rhinovirus, en cause pour les infections virales des voies respiratoires,
· Trichophytons, des champignons en cause dans la pathologie du pied d’athlète
· Rotavirus, généralement en cause dans les gastro-entérites des nourrissons
· Scedosporium prolificans (S. prolificans), un champignon responsable d’infection profonde des tissus mous, d’arthrite septique et de pneumopathie
· Giardia, responsable de la maladie parasitaire, la giardiase
· Salmonelle, une bactérie provoquant des intoxications alimentaires
Au vu de tous ces bienfaits, on peut alors se demander comment l’utiliser. Explications.
Comment utiliser l’ail ?
Pour bénéficier des propriétés médicinales de l’ail, il convient d’hacher et/ou d’écraser l’ail afin de libérer son composé actif, l’allicine.
Ensuite, vous pouvez le consommer cru en le mélangeant avec de l’huile ou un peu de mielde manière régulière.
Vous pouvez également ajouter l’ail à vos salades, le frotter sur vos toasts ou le piquer dans vos viandes mais uniquement quelques minutes avant la fin de la cuisson.
L’ail cuit a un profil nutritionnel moins intéressant que l’ail cru car la chaleur neutralise l’allicine et réduit la teneur en antioxydants.
En ce qui concerne une utilisation externe, optez pour les cataplasmes et l’huile d’ail.
L’astuce en + :
Pour réduire la mauvaise haleine liée à la consommation d’ail, mâchez des feuilles de persil, de la réglisse ou encore de l’anis.
MISES EN GARDE :
En cas d’excès, l’ail peut provoquer des brûlures d’estomac. Par ailleurs, son application topique doit se faire uniquement sur la zone à traiter car sur des zones saines,
L’ail (notamment cru) peut être très irritant et à l’origine de brûlures et de réactions allergiques.
L’ail est déconseillé aux personnes sous traitements anticoagulants et/ou qui viennent de subir une intervention chirurgicale.
Par ailleurs, les remèdes à base d’ail (par voie orale ou en application externe) sont déconseillés chez les enfants. Demandez toujours conseil à votre médecin avant d’utiliser un remède naturel.