Avec des progrès technologiques en constante évolution, l’accès aux médias et au divertissement n’a jamais été aussi simple.
En effet, nous sommes entourés d’outils qui encouragent notre présence sur la toile au quotidien.
Toutefois, il faut savoir que tout excès n’est pas bon, notamment lorsque celui-ci touche aux enfants.
Ces derniers sont de plus en plus accros aux écrans, et cela peut s’avérer problématique comme l’explique le magazine Madame Figaro.
Ce problème qui gagne rapidement en ampleur
Loin d’être un phénomène épars, l’addiction aux écrans est désormais omniprésente et touche à un large spectre d’utilisateurs de smartphones, d’ordinateurs et de télévisions.
Le manque de modération est par conséquent évident dans l’usage de ces appareils, mais le pire, c’est que cette problématique ne concerne pas que les adultes, mais aussi les enfants.
Une réalité qui est d’ailleurs même dénoncée par une série britannique créée par Charlie Brooker en 2014, Black Mirror.
Celle-ci met en évidence une dépendance générale et maladive de la société moderne aux différents produits de la technologie moderne.
Une vision qui est loin d’être exagérée ou surréaliste, étant donné que de plus en plus de mineurs passent le plus clair de leur temps les yeux rivés sur un écran.
Raison pour laquelle l’Académie américaine de pédiatrie préconise de limiter le temps que passe un enfant âgé entre
2 et 5 ans devant un écran à seulement 60 minutes, ce qui suggère qu’en dessous de cet âge, il n’est même pas question de laisser un enfant s’habituer à un tel mode de divertissement.
Une étude américaine publiée dans The Journal of Sleep Medicinea pu également mettre l’accent sur ce phénomène qui ne fait que prendre de l’ampleur au fil des années en démontrant qu’une exposition prolongée aux écrans
bouleversait drastiquement le cycle de sommeil d’un enfant au point de le rendre plus enclin à dormir le jour que la nuit, une situation qui est tout sauf favorable au bon développement de son cerveau.
Divers troubles peuvent en découler
Mais ce n’est pas tout, car une autre étude vient tirer la sonnette d’alarme à ce sujet en amenant le constat qu’une utilisation intensive d’écrans était à l’origine d’un délai de parole plus considérable chez les enfants.
Par conséquent, cela a été nommé « Le trouble de la dépendance aux écrans », une addiction qui est à l’heure actuelle étroitement liée à l’addiction à internet.
Ce trouble s’accompagne de désagréments qui peuvent rendre la vie d’un enfant bien plus compliquée, comme le gain ou la perte de poids, les maux de tête,
l’insomnie, les troubles de la vision ou encore la malnutrition. Les conséquences ne s’arrêtent pas là puisque l’enfant
s’en trouve affecté psychologiquement et de cette manière, il éprouve plus de difficulté à maîtriser des émotions comme la culpabilité, la solitude ou l’anxiété.
Une tendance à la malhonnêteté peut également faire son apparition suite à un sevrage.
Il sera plus en proie à l’isolement et ne cherchera pas forcément à établir de contact avec les autres; il aura aussi plus de chances de connaître une instabilité émotionnelle.
Si vous êtes parent, vous l’aurez probablement deviné, cette dépendance se doit d’être traitée comme toute autre addiction,
c’est-à-dire avec beaucoup de patience, de réflexion mais aussi d’aide fournie par des professionnels, que ce soit en psychologie ou en pédiatrie.
Il est par conséquent important de ne pas se contenter de la privation puisque c’est loin d’être la solution.
Faites les choses progressivement et habituez vos enfants à interagir avec des éléments de la vie réelle plutôt qu’avec des pixels.
Agissez de manière réfléchie et mettez en place des règles avant qu’il ne soit trop tard.