Une récente étude australienne a démontré que les personnes de plus de 40 ans ne devaient plus travailler au-delà de 40 heures par semaine ! Mais pour quelles raisons au fait ? Est-il vrai qu’il faut absolument réduire son temps de travail arrivé à un certain âge ? Explications.
Avec l’âge, il est naturel de pouvoir ressentir un peu plus de fatigue qu’avant. Même si nous ne sommes pas tous égaux face au vieillissement (certains signes de celui-ci peuvent être détectés dès l’âge de 26 ans dans certains cas), la plupart des experts dans la question s’accordent à dire que notre corps commence réellement à vieillir à partir de 38 ans. Cela peut paraitre surprenant, mais à cet âge, notre métabolisme ressemble beaucoup plus au métabolisme d’une personne de 60 ans plutôt que celui d’un ou d’une trentenaire…
Une preuve irréfutable qu’arrivé à cet âge, notre organisme a besoin plus que jamais de se reposer, car celui-ci prend tout simplement plus de temps pour se remettre de chaque effort physique ou psychique…
D’après ces experts, dépassé ce seuil fatidique de la quarantaine, le travail peut devenir une véritable arme à double tranchant pour certaines personnes. S’il peut considérablement stimuler l’activité cérébrale, il peut en revanche entrainer des sensations de fatigue et de stress accrus, qui, s’ils se manifestent régulièrement, peuvent aller jusqu’à endommager certaines zones du cerveau responsables de la mémorisation, de l’apprentissage, du langage ou encore du raisonnement.
Quel est le nombre d’heures idéal alors ?
Les experts estiment que cela peut aller de 25 jusqu’à 35 heures, dépendamment de l’âge et de l’état de santé de chacun. Si vous êtes sujet à une fatigue chronique ou à un état de santé fragile, que vous souffrez de dépression ou de maux plus physiques, le temps idéal pour travailler durant la semaine se situe entre 25 et 28 heures.
D’ailleurs, si les allemands travaillent en moyenne 28 heures par semaine, c’est loin d’être le cas pour les français qui, depuis vingt ans déjà, « subissent » pour la plupart les 35 heures par semaine ! Selon les chercheurs australiens, l’idéal serait de travailler à temps partiel…
Travailler 40 heures par semaine : quelles répercussions sur la santé ?
L’étude explique par ailleurs que l’idée selon laquelle continuer à travailler à un certain âge aiderait à rester en bonne santé plus longtemps, est une idée reçue. En effet, les experts australiens expliquent que dépassé 40 ans, nos capacités cognitives, c’est-à-dire notre capacité à communiquer, à nous souvenir, à accumuler des connaissances, mais surtout, à nous concentrer, en prennent un coup !
En multipliant les heures de travail, nous multiplions également les risques de nous fatiguer, ce qui affecte inévitablement notre état de santé mentale et donc, nos capacités cognitives.
Toujours d’après l’étude, de nombreuses heures de travail, surtout s’il s’agit d’un travail manuel ou d’en emploi en usine joue considérablement sur la santé des personnes actives, pouvant provoquer ainsi des problèmes d’articulations, de circulation sanguine, ou pouvant provoquer l’apparition de maladies cardiovasculaires.
Savoir trouver le juste milieu…
Néanmoins, il est important de nuancer car si certaines personnes s’épanouissent par le biais du travail et ne sont pas prêtes à prendre de retraite anticipée par exemple, ce n’est pas un hasard non plus. En effet, d’après une récente étude française cette fois-ci, il semblerait que 40% des personnes actives souffriraient de dépression post-travail lorsque elles se retrouvent à la retraite, du jour au lendemain…
Source : santeplusmag.com